La Moisson de l'Espérance

        Moissonner la vie 
là où la mort
a été semée

Site réalisé par Jean-Marie Martin,
de l'Oratoire de France

 Venons écouter à Auschwitz ce que les victimes ont à nous dire, cette démarche permettra de rendre leur mort moins scandaleuse et inutile, écoutons-les nous enseigner ce que nous aurions dû faire pour que tout cela ne soit pas, et ce que nous devons faire pour que cela ne recommence pas. 

  Semons la vie à partir de leurs vies répandues en cendres. Ecoutons leurs voix nous dire de vivre pleinement, de mettre à profit le temps qui passe, d’apprécier ce qui nous est donné, de ne pas passer à côté de la vie, de ne pas gâcher nos talents, de ne pas éteindre nos intuitions, d’aller au bout de nos projets, de faire fructifier nos compétences, de faire les bons choix qui grandissent et épanouissent, d’aimer à cœur perdu ! Et de changer en nous et dans nos vies ce qui a permis qu’ils soient engloutis dans le gouffre de la haine

  Et n’oublions pas ce qui s’est passé ici ! Le philosophe Santayana nous dit : Ceux qui oublient le passé, sont condamnés à le revivre. Le Devoir de Mémoire incombe à tous et à chacun, comme une Nécessité Vitale. On reçoit à Auschwitz la mission de changer son cœurs, ce qui est un levier pour changer le monde.

 

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Le Père Jean Dujardin, fondateur du Train de la Mémoire, nous dit :

À travers l’évènement de la Shoah, l’humanité est interpellée d’une manière unique. Comment des hommes ont-ils pu nier l’humanité de l’homme en la personne des Juifs et des Tziganes ? L’horreur de la Shoah n’est hélas pas unique au XXème siècle même si elle a atteint des degrés d’horreur inouïs. Mais à travers la volonté nazie «d’éradiquer », selon leur langage, le peuple juif de l’histoire, nous sommes en présence d’un « paradigme » qui nous appelle aujourd’hui encore à méditer sur le caractère unique de la Shoah et sur la profondeur de tous les génocides. 

Pour aller méditer sur les lieux, nous avons choisi le train, non pas comme une imitation de ce qui a été vécu par les déportés, ce qui serait intolérable, mais parce qu’il nous a semblé, qu’au-delà de la préparation engagée par les établissements d’un point de vue historique plusieurs mois à l’avance et à l’écoute des survivants, il est nécessaire pour eux qu’il y ait un acheminement progressif. Temps nécessaire pour passer de la vie ordinaire à cette rencontre unique entre toutes. De même au retour il est non moins indispensable que les jeunes, « écrasés » en quelque sorte par l’expérience, puissent parler librement entre eux, et partager leur questionnement avec les adultes qui les ont accompagnés.”

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